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Ventes d’effets d’habillement et d’équipements dans les ateliers de MO.

Référence :

Lettres n° 500245 et 500246/DEF/AMAT/BSOUT/ASH du 02 mars 2009.

Les correspondances citées en référence précisent l’interdiction de vendre des articles d’habillement et d’équipement du combattant dans certains ateliers de maîtres-ouvriers.

Nous avons l’honneur de vous rendre compte que ces courriers suscitent de notre part les observations suivantes :

1/ Les articles vendus dans les ateliers proviennent, en grande majorité, des industriels qui fournissent le commissariat de l’armée de terre …

En ce qui concerne les pantalons et vestes de treillis par exemple, que les intéressés obtiennent par le biais de la distribution réglementaire du SMCAT ou chez certains maîtres-ouvriers, ils répondent aux normes de sécurité puisqu’ils sortent de la même chaîne de fabrication. En revanche, dans la grande majorité des cas, les consignes de lavage n’étant que rarement respectées, ils perdent leur efficacité au premier lavage (infra-rouge, etc…).

En ce qui concerne les BMJA vendus dans les ateliers, ils proviennent des fabricants MARBOT ou ARGUEROLLES, eux-mêmes fournisseurs des armées. Il fut un temps où les maîtres-ouvriers fournissaient même les SMCAT.

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2/ L’activité vente des maîtres-ouvriers a été conseillé par le commissariat de l’armée de terre …

Au moment de la mise en place de la professionnalisation il a été constaté dans les ateliers des maîtres-ouvriers une nette diminution des réparations des effets d’habillement. C’est pour cette raison, que le service du commissariat avait, à cette époque, suggéré aux MO de se diversifier pour faire face au manque à gagner et assurer la viabilité des ateliers. La vente était un des moyens pour combler une baisse d’activité. Les plus novateurs d’entre nous ont investi dans ce secteur pour satisfaire la clientèle et participer à l’amélioration de la condition militaire. Le maintien, voire le développement de leurs activités leur a permis d’éviter le licenciement de personnel.

Cette nouvelle activité les a conduits à constituer des stocks de marchandises parfois importants. Les nouvelles directives reçues peuvent causer un préjudice immédiat à certains maîtres-ouvriers.

3/ Une activité, gage de réactivité …

La plupart des ventes effectuées chez certains maîtres-ouvriers résultent d’un dépannage immédiat ou d’un besoin urgent de dernière heure, départ en OPEX par exemple. Les achats effectués se substituent souvent aux ruptures de stocks des SMCAT.

4/ Une mesure pénalisante d’une efficacité toute relative pour les maîtres-ouvriers …

Il est bien évident qu’il existe d’autres moyens pour se procurer des articles militaires et qu’ils n’échapperont pas aux éventuels acheteurs. Il s’agit entre autres d’internet ou bien des stocks américains qui eux n’assurent aucune garantie. A contrario, les maîtres-ouvriers prodiguent le conseil avec connaissance du terrain, le service après vente, la qualité et des prix attractifs. 

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Néanmoins, la mise en œuvre de cette directive sera suivie par les maîtres-ouvriers qui pratiquent une activité « vente ».

Ils s’engagent à ne plus mettre en vente les effets d’habillement et d’équipement du combattant dont la liste est donnée dans l’annexe de la lettre n° 500245/DEF/EMAT/BSOUT/ASH du 02 mars 2009. En revanche, ils continueront à proposer à leur clientèle des articles de confort qui seront signalés comme tels dans leur magasin.